Si Duke Ellington a bien connu la Maison-Blanche parce que son père y occupait en son temps les fonctions de majordome, et si Miles Davis n’a jamais caché ses opinions tranchées, c’est le trompettiste Dizzy Gillespie qui s’est engagé dans l’arène politique afin de défendre les droits de sa communauté lors de l’élection présidentielle de 1964. À son programme, outre la proposition de rebaptiser la Maison-Blanche en Blues House, il prône, avec près d’une décennie d’avance sur l’Histoire, la reconnaissance de la Chine communiste et le retrait des troupes US du Viêt-Nam, la nomination de juges afro-américains dans les États sudistes, et propose une politique d’entretiens d’embauche masqués de façon à empêcher tout ostracisme racial.
Si Duke Ellington a bien connu la Maison-Blanche parce que son père y occupait en son temps les fonctions de majordome, et si Miles Davis n’a jamais caché ses opinions tranchées, c’est le trompettiste Dizzy Gillespie qui s’est engagé dans l’arène politique afin de défendre les droits de sa communauté lors de l’élection présidentielle de 1964. À son programme, outre la proposition de rebaptiser la Maison-Blanche en Blues House, il prône, avec près d’une décennie d’avance sur l’Histoire, la reconnaissance de la Chine communiste et le retrait des troupes US du Viêt-Nam, la nomination de juges afro-américains dans les États sudistes, et propose une politique d’entretiens d’embauche masqués de façon à empêcher tout ostracisme racial.